samedi 2 septembre 2017

VERS LA MER DU NORD (2)



3 La basse Elbe, jusqu’à la Mer

Au grand canal, "Elbe – Havel – Kanal", tout est surdimensionné : les écluses, les ascenseurs à bateaux, même les navires de croisières.


La plaine, dans la réserve de biosphère offre des paysages agréables, entre le fleuve et les bras morts…


A Sandfurth, un monument commémore la navigation fluviale, qui ne devait pas être facile, et dont il ne reste que quelques bateaux de croisière ou des péniches isolées. Rien de comparable au Rhin.


La petite ville de Tangermünde est remarquable avec ses murailles de protection contre le fleuve ou d’autres éventuels assaillants, et ses nombreuses maisons à colombages. 






Et puis, juste avant d'arriver à l’étape de Hohenburg, nous allons emprunter une piste de béton, toute neuve et toute droite à travers vallons et collines…
Mardi 30 mai, le temps lourd et menaçant du début de matinée se transforme rapidement en orage, nous contraignant à endosser la cape… Une table avec un toit, sera la bienvenue à Havelberg, et que nous partagerons bien vite avec quatre autres cyclos allemands. Casse-croûte animé sous la pluie.
Nids de cigognes sur les cheminées de village, nids de poules sur le chemin et les déviations parfois boueuses que des pistes barrées nous contraignent à prendre. Les vélos sont bien sales en arrivant à Cumlosen.





Le matin suivant, le vent du Nord se lève tôt pour chasser les nuages… et freiner les cyclos. Ce vent de face constant est épuisant, et nous resterons parfois sur la route, plus abritée, plutôt que sur la digue en plein vent. L’Elbe est marron foncé, animée des taches blanches des moutons d’écume… Luttant ainsi contre le vent nous arrivons fourbus à l’étape de Hitzacker. Mais nous trouvons encore un peu d’énergie pour visiter cette très belle cité des bords de l’Elbe aux nombreuses maisons des XVIIe et XVIIIe siècles.



Hambourg est proche... Les maisons sont de briques dans cette basse vallée de l’Elbe. De nombreuses briqueries fournissaient toute la région ainsi que la ville de Hambourg. 


                                                                                                                                                                                Lauenburg

Des champs, des entrepôts et soudain, nous sommes au cœur de Hambourg, dominés par de grands immeubles rouges.
Nous logeons près du Landungsbrücke. L’ancien port-voyageur pour le nouveau monde est recyclé en embarquement pour la visite des installations portuaires, que nous apercevons sur l’autre rive. La foule des touristes du XXIe siècle succède à celle des émigrants du XIXe - les enjeux ne sont pas les mêmes…





  
                             matinée pluvieuse à la sortie de Hambourg
Elmshorn (70 km au Nord de Hambourg), jour de repos, après 1000 km de route!


Très vite, l’idée de remonter vers le Danemark été abandonnée pour une autre plus logique : rejoindre Cuxhaven, gagner Bremerhaven, remonter la Weser, jusqu’à Hannoversch Münden, près de Kassel, puis retour en France par le train.
Le 5 juin, nous prenons le ferry à Glückstadt pour rejoindre l’autre rive. 



L’estuaire est déjà très large, la traversée dure près de 20 minutes. Nous arrivons à Freiburg an der Elbe, en suivant la digue, agréable belvédère sur l’estuaire et le trafic maritime important.
Après l’étape dans un très vieil établissement hôtelier, nous continuons la digue vers Cuxhaven. 


Dans ces grandes zones inondées l’hiver, quelques lièvres s’essaient à la course, sous le regard blasé des vaches et chevaux qui pâturent tranquillement.
Enfin, à la grande écluse d’Ottendorf, nous apparait la Mer du Nord… et aussi les nuages.

                                                             construction de la digue

                               "Dicke Berta"
Cuxhaven, point charnière dans notre séjour. Une librairie nous fournit le topo de la Weser à vélo, il ne nous reste qu’à le suivre…




                                                                                                                                              A virer, la bouée de notre voyage !

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