SAISSAC - 2 au 9 avril 2016
La
maintenant traditionnelle semaine de printemps du club s’est déroulée à
Saissac, commune de l’Aude, située sur les flancs de la Montagne Noire – bien
nommée, si l’on considère le climat plutôt rude qui nous accueillit en cette période
d’avril : vent, quelques averses, vent… et vent !
Le
premier jour, 9h., routiers et vététistes sont prêts pour le départ, et pour la
photo.
Des
groupes se constituent. Le nôtre, par le bassin de St Ferréol, ira à Revel où la place centrale construite en
bastide est dominée par une splendide halle – aujourd’hui dimanche, siège d’un
vide-grenier.
Une
longue descente, freinée par le vent
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| Issel |
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| Issel |
nous amène à Castelnaudary, capitale du
cassoulet, mais aussi sur les bords du canal du midi. Le chemin de halage de cette
portion de canal, vers la Méditerranée, n’est pas asphalté, et nous devrons
emprunter des petites routes pour aller à Alzonne, avant de remonter par
Montolieu – cité du livre - à notre VVF de Saissac… avec un très fort vent de
face depuis Castelnaudary – épuisant !
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| Castelnaudary |
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| Montolieu |
Au
2e jour de vent, les groupes s’organisent pour l’avoir au plus
favorable. Nous partirons donc vers Cuxac Cabardès, puis le joli village
complètement isolé de La Tourette Cabardès et son clocher octogonal d’un XVIIe
rustique.
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| Cuxac Cabardès |
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| La Tourette Cabardès |
En parvenant au col de Prade (774m), nous délaissons la montée au Pic
de Nore (dans les nuages) au profit d’une belle et glaciale descente dans les
gorges de la Clamoux – avec arrêt pique-nique -
dans un paysage cévenol de châtaigniers.
Après
Villeneuve-Minervois, chaleur et vent dans le dos nous réconfortent dans la
plaine, vers Lastours.
Nous remontons à Saissac, toujours poussés par le vent,
en passant par Villardonnel campé en haut de la colline.
Mardi,
il pleut. Journée tranquille consacrée au tourisme, soit vers Carcassonne et
ses magnifiques remparts, pour les uns, soit plus simplement autour de Saissac
et de son château. Là, une exposition retrace rapidement la vie de cette
bâtisse, associée à la découverte d’un "trésor", stock de pièces
médiévales et de l’histoire de la monnaie au Moyen-âge.
Aujourd’hui,
mercredi, si le vent a changé de direction, il maintient toujours la bonne
pression ! Nous (notre groupe devenu habituel) décidons d’aller à
Puylaurens, dans le département du Tarn, où il y a un BPF à pointer. Il
pleuvait encore en fin de nuit, et nous devrons surmonter l’humidité ambiante.
Après le village particulièrement désert d’Arfons, là-haut, tout près de la
crête (770m environ), nous commençons la descente dans un brouillard épais… Et
puis, à Dourgne, c’est la plaine et le soleil.
Nous
arrivons dans la petite ville de Puylaurens vers midi, en fin de marché, sur
une place encore bien animée…
Le
parvis de l’église, en balcon sur la ville nous est très accueillant pour le
pique-nique.
Café, tampon, et nous filons à Sorèze, jolie cité médiévale.
Remontée
à Saissac par une belle route en fond de vallée d’abord, et au profil très
régulier jusqu’au village des Cammazes ; pour une fois, l’arrivée au VVF
est plutôt descendante.
Jeudi,
encore beaucoup d’humidité et de froid… alors départ pour une sortie excentrée
l’après-midi dans le Minervois, qui, plus proche de la mer devrait bénéficier
d’un climat plus agréable. Effectivement, le soleil nous accueille pour une
jolie balade au village caractéristique de Minerve, bâtit sur un éperon rocheux
dans une boucle de la Cesse.
Si en remontant sur le plateau qui domine le
Minervois, le vent nous freine, la descente vers le minibus, vent arrière n’en
sera que plus rapide…
La
météo annonçait un temps assez désagréable pour notre dernier jour, mais
finalement, en retournant dans le Minervois, nous bénéficierons de soleil… et
de vent !
Départ
de Laure-Minervois et montée sur le plateau par Félines-Minervois où nous
pique-niquons dans un bar accueillant. La traversée de la crête, en longeant le
canyon de la Cesse, vers Minerve, est agréable vent arrière. Encore un petit
tour dans cette cité médiévale, qui garde des traces de la résistance des
cathares.
Puis nous rentrons au minibus par une traversée diagonale de la
plaine, vent de face cette fois.
Finalement,
avec 370 km et près de 6000m de dénivelé parcourus par ce groupe, nous avons
tiré le meilleur parti d’un séjour à la météo plutôt maussade. Si l’on
considère que les difficultés sont le sel de l’aventure, nous dirons que cette
semaine fut fort salée.
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