2 Elbe moyenne, de Dresde à Hohenwarthe
Le week-end de l'Ascension approche et il devient difficile de se loger tant en cabanes-camping, qu’en hôtels. Très vite nous avons abandonné l'idée de location de cabanes ou bungalows dans les campings qui ne répondent pas rapidement (ou pas du tout) aux mails, et téléphoner n’est pas toujours facile. Nous choisirons donc petits hôtels ou "pensions".
Le week-end de l'Ascension approche et il devient difficile de se loger tant en cabanes-camping, qu’en hôtels. Très vite nous avons abandonné l'idée de location de cabanes ou bungalows dans les campings qui ne répondent pas rapidement (ou pas du tout) aux mails, et téléphoner n’est pas toujours facile. Nous choisirons donc petits hôtels ou "pensions".
En quittant Dresde, le ciel est encore gris des averses nocturnes, mais le vent du Nord va bien
vite balayer les nuages… Avec, pour nous, cette impression de tirer des bords contre la bise, en serpentant
dans cette grande plaine inondable de l’Elbe…
Jeudi,
Ascension, jour férié, nous ne l’avons pas anticipé. Tout est fermé, pas le plus petit morceau de pain à acheter… Heureusement,
les stations-service sont ouvertes, et vendent pain, charcuterie… enfin de quoi
casser la croûte.
Les
traversées d’agglomérations sont toujours source d’un plaisir curieux, avec
leurs édifices baroques ou des maisons à colombages.
Mühlberg |
A
Belgern, des conscrits animent la ville autour d’un barbecue ambulant où grille un cochon, enfumant ainsi tout leur
itinéraire.
Enfin
Torgau, les flèches des clochers resplendissent au soleil de fin d’après-midi. Nous
visitons cette belle cité baroque, avec son château et sa fosse aux ours. Ce
fut aussi le point de jonction, le 25 avril 1945, de l’armée rouge et des
armées américaines…
Ce soir nous dormons à Polbitz, petit village à l’écart. Une pension ne fait pas à manger, nous commanderons donc un plat de lasagnes chez un traiteur de la ville voisine, que nous dégusterons en discutant avec un couple de cyclos allemands.
Au
matin, nous retrouvons la plaine… et le vent, la digue pour unique relief.
Les
champs de colza et de blé apportent les touches de couleur. Dans un village,
une petite église de torchis rompt la monotonie du paysage.
En arrivant à notre pension de Lutherstadt-Wittenberg, surprise : la propriétaire ne peut plus nous loger ! mais elle nous a trouvé un autre hébergement, ouf ! et plus près du centre-ville, tout est bien !
Installation
faite, nous partons découvrir cette ville qui se prépare à fêter les 500 ans de
la Réforme… Déjà, de nombreux groupes sillonnent les rues, différenciés par des
foulards de couleurs. Tourisme religieux…
A
Gödnitz, nous logeons à côté d’une auberge dont nous sommes les seuls
hôtes ; les propriétaires sont tous âgés. Nous sommes les premiers
français qu’ils voient par ici – "Falbala et Astérix" comme nous le
dira astucieusement notre aubergiste…
En
quittant nos hôtes sympathiques, après le copieux petit déjeuner, nous prenons
le bac pour Barby, petite cité ceinte d’une grande muraille protectrice contre
les eaux capricieuses du fleuve.
Les habitants trouvent cette région
très nature, nous, nous la trouvons plutôt monotone et campagnarde. Pas ou très peu
de bateaux sur l’Elbe, pas d’ancien chemin de halage… les passages dans les
villages, toujours intéressants pour l’architecture, sont revêtus de pavés plus
ou moins disjoints qui malmènent les cyclos et leur matériel.
Ainsi
cheminant, nous arrivons à Magdeburg où la cathédrale renferme de superbes
miséricordes.
A proximité, nous admirons la "grüne Zitadelle" – la citadelle verte – ensemble architectural moderne, coloré et décoré de nombreuses plantes vertes…
A proximité, nous admirons la "grüne Zitadelle" – la citadelle verte – ensemble architectural moderne, coloré et décoré de nombreuses plantes vertes…
Cette étape se terminera à Hohenwarthe, près d’un pont canal. Internet à l’hôtel nous
permet de prévoir les prochaines étapes, dont celle de Hambourg.
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