En route pour la Mer du Nord

Les montures sont chargées,

 

 

Départ cet après-midi pour un périple de quelques 2400 km pendant environ 36 jours vers les rives « ensoleillées » de la mer du Nord.

Le parcours : Vevy, Champdivers,

Gray, Epinal et la vallée de la Moselle, Metz,

l’Allemagne, Trèves, Coblence, un aller-retour le long du Rhin romantique, jusqu’à Mayence,

puis longue remontée jusqu’à Rotterdam et la mer du Nord…

Après les digues du Nord, retour par Bruges et les rives de l’Escaut.

En France, St Quentin, Laon, Reims, Langres…et nos pénates !

A bientôt…

ROUSSILLON - CORBIERES - avril 2015

Séjour TAUTAVEL avec les Cyclos de l'ALL

"Pédaler au soleil" telle pourrait être la motivation première de cette sortie printanière du club, mais aussi "découverte d’autres paysages"…

L’Homo Erectus passait par la région de Tautavel il y a quelques 450 000 ans, et logeait à la grotte (la Caune) de l’Arago, les Homos Cyclos Ledonius  profiteront du même territoire (du 11 au 18 avril 2015) en étant hébergés, eux, à la Torre del Far, village vacances Cap Soleil… L’un vêtu de peaux de bêtes, l’autre chevauchant un étrange engin, appelé vélo, à chacun son époque !

Accueil sympathique, hébergement dans de petits mobil-homes/chalets, repas du soir bons et copieux (ce qui est fréquent) et pique-niques du midi, variés (ce qui est beaucoup plus rare !).

La mer, toute proche, attire ; le soleil, les plages, les fruits de mer font rêver nos voyageurs modernes… Seulement, notre premier jour de vélo est un dimanche, et la circulation sur le littoral est sûrement plus importante qu’en semaine, alors, différons…

La première étape conduira finalement la majorité d’entre-nous aux gorges de Galamus, curiosité naturelle à proximité des sites cathares de Peyrepertuse et de Quéribus.

En général, l’Homo Cyclo est grégaire, groupes en fonction des niveaux et des distances à parcourir. Certains échappent à la règle pour partir à deux, voire en solo.

Si, après la photo,

le départ est collectif, quelques kilomètres plus loin, le groupe suit le premier parti à gauche, alors que notre route partait… à droite. 

Tranquillement, je reste sur le bon itinéraire pensant être bientôt rejoint… En réalité, je passerai la matinée seul !

 

Rencontre au hasard du circuit de Christine et Françoise, parties sur le grand parcours.

Belle clue de la Fou, à l’entrée de St Paul de Fenouillet, 

avant de monter à l’entrée des gorges où je retrouve le groupe "vélos électriques" (Anny et Jean, Gisèle et Christian). Nous ferons désormais route ensemble pour le reste de la journée. 

Ces gorges sont superbes, étroites et profondes à souhait… 
Loin, là-bas, tout au fond coule la rivière que certains spécialistes s’apprêtent à descendre en canyoning. 

 

Quant à nous, nous roulons vers Cubières sur Cinobre  – "port de mer" où il n’y a pas même un bar pour le café !                    

Continuons donc jusqu’à l’entrée de Rouffiac des Corbières - autre localité déshéritée, mais pourvue  d’un coin pique-nique agréablement ensoleillé. Nous prendrons le café plus loin, à l’auberge de Duilhac où je ferai tamponner le BPF* local (*Brevet des Provinces Françaises, FFCT).               

"Qui onques en boira, qu'amoureux il devienne" Ronsard

Nous rejoignons Tautavel (au bout de 86 km) en suivant le Verdouble. 
Le site est facilement identifiable, dominé par la tour, la Torre del Far, point de surveillance de la région, avant, bien avant le téléphone !

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Lundi, avec le choix des parcours, côté mer cette fois, apparaît le "fantasme de l’huitre" : aller manger des huitres sur le littoral. Si en soit c’est relativement simple, pour 36 cela relève de l’organisation ; et puis, il y a ceux qui aiment et ceux qui n’aiment pas…

Un premier arrêt, pour notre petit groupe de 5/6 personnes, au fort de Salses. 

Cette forteresse construite au XVe siècle par les rois d’Espagne sur la frontière entre la Catalogne et la France perd son intérêt stratégique après le traité des Pyrénées (en 1659) qui donne le Roussillon au royaume de France.

Le Barcarès, la mer…

Le littoral et Port Leucate

Si pour venir à la mer, c’est facile, "ça descend",  pour rentrer... il nous faut franchir le bastion des Corbières...

avec un petit détour par le col de Feuilla (250m !), puis belles montées sur Opoul-Périllos et le Pas de l’Escale (271) – déjà franchi ce matin.

Tautavel est en bas, après 114 km…

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Le parcours de mardi est motivé par le BPF* de Sournia, pour le même groupe que la veille. Nous pénétrons dans le Fenouillède, pays  de contreforts pyrénéens. Collines sillonnées de ruisseaux, affluents de l’Arly, qui avec le Maury et les côtes du Roussillon arrosent la région. Territoire minéral de garrigue et de rocailles, où la vigne s'étire  dans les vallées à la recherche d'humidité.

Encore une belle étape de 90 km

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Mercredi est jour de repos, mais j’accompagnerai Michèle qui va changer ses pneus chez Culture Vélo au cours d’une courte sortie vers Rivesaltes, les autres roulent également dans les environs de Tautavel. 

L’après-midi est plus culturel, avec la visite du musée de la préhistoire, d’un apiculteur, suivis d’une dégustation au caveau Fontanel…

ours des cavernes - musée de Tautavel

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Jeudi, nous partons avec Michèle, pour Lagrasse et son BPF*. Les autres hésitent devant un temps assez maussade… et la perspective, bien agréable, de manger les pique-niques aux chalets…

Nous prenons la route la plus "directe", par Tuchan, les cols de Ferréol (428m) - où nous retrouvons l’avant-garde du grand groupe - et de Couise (507m), puis ceux de la Tranchée (372) et de Villerouge (404).

Après le tampon BPF* à la "Maison du Terroir de Lagrasse", pique-nique devant l’abbaye dont les origines remontent au VIIIe siècle. Ces bâtiments connurent diverses fortunes de la Révolution à 2004, année qui vit à nouveau l’implantation de religieux. 

Rapide balade dans la cité pour admirer la halle, le vieux pont…

Retour par une succession de gorges et de petits cols : 
les gorges du Terminet, qui grimpent, dominées par le château de Termes 

et celles du Torgan, qui descendent, en nous ramenant à Padern et au Verdouble -
au passage, quelques cols : de Caroun (472), de Termes (520), de Bedos (485), St Martin (492), du Prat (450)…

Enfin Tautavel au terme d’une balade de 125 km.

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Le dernier jour sera une sorte de résumé du séjour (avec le groupe du début) : gorges de Galamus dans l’autre sens, puis retour par les hauteurs de l’Agly et les vignes de Maury, circuit agréable de 82 km.

Six jours de vélo au soleil et 550 km parcourus, une belle semaine cyclo...

AQUITAINE PRINTEMPS 2015

VOIES VERTES, VIGNOBLES ET BPF* EN GIRONDE… 

       avec des vélos neufs

Mars 2015, à la recherche du printemps et pressés d’essayer nos nouvelles montures "de voyage", nous prenons la route du Sud-ouest, en camping-car.

D’abord, nous croisons des miséricordes - vous savez, ces sculptures sous les sièges des stalles, dans les églises...  
Alors, premier arrêt à Moutier d’Ahun :

puis à Mortemart:

Plus loin, le bac de Royans nous donne l’impression de débarquer sur une île en arrivant à Le Verdon. 
Enfin, du bivouac camping-car de Soulac, nous pouvons  partir à vélos, à la Pointe de Grave d’abord,

 

puis le long de la côte océane et des forêts de pins vers Montalivet.

Cette pointe du Médoc se divise en trois parties : à l'Ouest, la côte et les forêts de pins, à l'Est, les bords de l’estuaire de la Gironde recouverts de vignes et la partie centrale, zone de transition  entre forêt et vignes, avec des bois, des prés, des vaches et des chevaux… 
C’est là que nous posons le camion, à Saint Laurent Médoc, près des miséricordes de Vertheuil que nous visiterons à vélo, en allant à Pauillac.  

Le BPF* à Pauillac nous remémore le premier vol de l’aéropostale (15 oct. 1913) entre Villacoublay et Pauillac. 

Après cet intermède aérien, la route continue le long de l’estuaire parmi les vignes, dominées par des châteaux – des petits 

ou des grands 

pour finir à Margaux avec son célèbre château (en travaux, le jour de notre passage !). 

Un peu plus au Sud, la région d’Arcachon nous plonge dans l’univers de la forêt de pins, plutôt que vers une ouverture sur l’océan. 
Les pistes cyclables qui longent le bassin d’Arcachon ne nous laissent pas beaucoup de vues, ni côté bassin, ni côté cap Ferret : les pistes sont en forêt, au-delà du cordon de dunes à 500 ou 800 m de la mer – ce doit être bien en été, à l’ombre des grands pins, mais là…  
D'où une certaine réticence quant à suivre la Vélodyssée dans ces contrées.

  

Néanmoins, nous croisons de curieux petits ports ostréicoles, comme à l’Herbe, vers le Cap Ferret où se dresse cette étrange "église algérienne" ou Larros (près d’Arcachon).  

Le BPF* du Pilat permet de varier les paysages, en prenant de la hauteur sur la dune, ou du sable, en bas…

Les autres BPF* locaux nous rapprochent de la Garonne : Sainte Croix du Mont et Bazas sont parcourus dans une même boucle, variant et résumant les paysages de ces jours derniers : forêt près de Bazas, avec quelques châteaux médiévaux, vignoble et Garonne autour de Sainte Croix du Mont – et quel mont ! pas très haut, mais raide.  
Belle vue sur la vallée de la Garonne depuis l'esplanade de son château-mairie. 

Sainte-Croix du Mont

Bazas

Le temps froid et maintenant humide, nous fait écourter notre séjour, avec une dernière balade à vélo sur la voie verte du canal latéral à la Garonne, environnement que nous apprécions…

L’atmosphère générale de notre séjour est encore trop hivernale, avec des matinées froides, qui ne favorisent guère les sorties journées avec pique-nique. Les balades sur de grands après-midi nous obligent à des rythmes plus soutenus…

Et notre virée se termine comme elle a commencé en rencontrant d’autres miséricordes, à Nègrepelisse, Villefranche de Rouergue et Rodez.  

 Villefranche-de-Rouergue (Aveyron)

*BPF : Brevet des Provinces Françaises de la Fédération Française de Cyclotourisme